Mes 1ères semaines de grossesse 9 minutes

François, sage-femme, répond à vos questions !

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Une FAQ grossesse avec des réponses d’experts

Grâce à cette FAQ grossesse, François Grillot, sage-femme et expert pour le Laboratoire Gallia, répond à certaines questions. Celles-ci concernent la grossesse et l’accouchement.

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Examens médicaux

Idéalement, il faut faire la première consultation avant 10 semaines d’aménorrhée.

Cette consultation va permettre d’établir le diagnostic de grossesse et la dater. Toutefois, il ne faut pas être trop pressée de faire une échographie, car si vous la faites avant 8 à 9 semaines d’aménorrhée, le diagnostic risque de ne pas être possible.

En effet, s’il y a une petite erreur dans le calcul du terme, vous risquez de consulter à une période où l’embryon n’est pas encore visible. Ceci entraîne souvent une inquiétude pour les mamans. Il vaut donc mieux être un peu patient.

La datation va permettre de programmer la première échographie entre 11 semaines d’aménorrhée et 13 semaines d’aménorrhée et 6 jours.

Le choix de la personne qui va suivre votre grossesse est totalement libre. Vous pouvez faire suivre votre grossesse par une sage-femme, par un gynécologue-obstétricien ou par votre médecin traitant s’il a l’habitude de suivre des grossesses.

Seules les dernières consultations devront généralement se faire dans la maternité où vous souhaitez accoucher. Il n’y a aucune limite de terme pour le suivi de grossesse par une sage-femme.

En effet, les sages-femmes peuvent suivre une grossesse de la déclaration jusqu’au post-partum (c’est-à-dire après l’accouchement).

La seule limite de la sage-femme est la physiologie, c’est-à-dire que tout se passe bien. Ainsi, une sage-femme peut complètement suivre une grossesse mais si elle diagnostique une anomalie, elle vous oriente vers un médecin pour la prise en charge de cette pathologie.

Avant 10 semaines d’aménorrhée il n’y a absolument aucune différence entre une fille et un garçon. Avant 12,5/13 semaines d’aménorrhée, la différenciation du tubercule génital entre les 2 sexes est vraiment très modérée, c’est pourquoi il faut vraiment de très bonnes conditions échographiques pour pouvoir déterminer le sexe avec certitude dès la première échographie (normalement réalisée entre 11 semaines d’aménorrhée et 13 semaines d’aménorrhée et 6 jours ).

Par très bonnes conditions échographiques on entend : bien sûr un bon appareil, une bonne échogénicité, un échographiste rompu au diagnostic, mais enfin un fœtus qui se montre sous « son bon profil »

C’est pourquoi, il vous faut généralement attendre l’échographie de 22 semaines pour connaître le sexe du bébé.

Vous pouvez éventuellement faire une échographie de confort supplémentaire entre ces 2 examens, mais celle-ci ne sera pas prise en charge par la sécurité sociale s’il n’y a pas de motivation médicale.

Que vous souhaitiez une péridurale ou non, la consultation avec un anesthésiste est indispensable avant l’accouchement.

En effet, il n’est jamais possible de prévoir comment va précisément se passer l’accouchement. On n’est jamais à l’abri d’avoir besoin de vous faire une petite anesthésie, pour évacuer un petit morceau de placenta qui serait resté dans l’utérus, par exemple.

Il vaut mieux avoir un dossier anesthésie prêt, qui ne sert pas, plutôt que d’être pris au dépourvu en urgence.

Même si le taux de βHCG est souvent plus élevé lors d’une grossesse multiple, cela ne suffit pas pour établir un diagnostic de grossesse multiple. 

Seule l’échographie permet de déterminer si l’utérus contient un, deux ou 3 embryons, en d’autres termes, s’il s’agit d’une grossesse simple, gémellaire ou triple. 

Si l’échographie est bien réalisée durant le 1er trimestre, elle permettra de définir la chorionicité (nombre de placentas) et de la zygocité (vrais ou faux jumeaux). Ces informations sont importantes car les risques de complications seront différents selon le type de grossesse multiple.  

Le poids attendu du bébé à la naissance est déterminé en reportant sur une courbe les estimations du poids obtenues à partir des échographies. En prolongeant cette courbe on obtient le poids que devrait faire le bébé à terme. 

Cependant, d’une part les estimations du poids du fœtus sont fiables à plus ou moins 10-15%, donc plus le bébé grossit plus l’erreur possible est importante. D’autre part on ne sait pas précisément à quel terme le bébé va naître. En effet, on considère que le bébé est né à terme à partir de 37 SA. Or durant les dernières semaines de grossesse le bébé prend en moyenne 200g par semaine. Il y aura donc une grosse différence de poids pour le même bébé en fonction de s’il nait à 37 SA ou à 41 SA. Pourtant dans les 2 cas, il sera né à terme.

Au premier trimestre, il n’y a pas de petit ou de grand bébé, tous les embryons font la même taille au même terme. C’est ce qui permet de déterminer l’âge de la grossesse, à plus ou moins 3 jours.

Au-delà de 12 SA, la génétique va intervenir, on aura alors des bébés de corpulences différentes. 
La croissance du fœtus est surveillée durant la grossesse en réalisant différentes mesures lors des échographies : longueur du fémur, circonférence céphalique et abdominale, diamètre bipariétal…

Il existe des formules mathématiques qui, à partir de ces mesures permettent de faire une estimation du poids fœtal. Mais il ne s’agit que d’une estimation, l’échographe n’est pas une balance.  

On reporte ensuite les résultats sur des courbes de référence, afin de s’assurer que la croissance du fœtus suit toujours la même courbe. 

En effet, comme pour les adultes ce n’est pas un problème qu’un bébé soit petit ou grand, à partir du moment où il grossit régulièrement.

Suivi de grossesse

Tout d’abord, il faut bien accepter que les nausées sont très fréquentes en début de grossesse. Elles sont dues à l’afflux d’hormones de grossesse qui hyper développent également votre odorat et peuvent conduire à des vomissements. Elles cèdent généralement à la fin du premier trimestre. Ces nausées sont plus importantes le matin car elles sont majorées par l’hypoglycémie. Pour les limiter, vous pouvez essayer :

  • de faire un petit déjeuner riche en sucres lents pour compenser le jeûne de la nuit
  • de répartir votre alimentation en plusieurs repas dans la journée (3 repas et 2 collations) en fractionnant par
    petits volumes
  • d’éviter le stress et de vous détendre au maximum
  • de boire au moins 1,5 l d’eau par jour pour éviter la déshydratation

Si les troubles persistent, vous pouvez consulter un acupuncteur, car la poncture d’un point spécifique, le 6P ou point de Neiguan a montré son efficacité contre les nausées de la grossesse. D’autre part la prise de gélules de gingembre est une autre manière naturelle de lutter contre ces nausées. Cependant, si les troubles ne sont toujours pas calmés, n’hésitez pas à consulter la personne qui suit votre grossesse et qui pourra vous proposer un traitement approprié.

En effet, le terme de la grossesse peut être exprimé en semaines d’aménorrhée, en semaines de grossesse ou en mois de grossesse. Les semaines d’aménorrhée se basent sur le premier jour des dernières règles, alors que les semaines de grossesse commencent le jour de la fécondation qui coïncide généralement avec le jour de l’ovulation.

Mais une fois que le terme est déterminé par l’échographie, on peut avoir un terme d’aménorrhée corrigé, qui pourra ne pas correspondre à la date réelle de vos dernières règles, mais exactement 14 jours avant le début de la grossesse.

Enfin, pour calculer le terme en mois de grossesse, il faut bien considérer que tous les mois n’ont pas la même durée, on ne peut donc pas se baser sur 4 semaines comme souhaitent le faire beaucoup de mamans.

Voici quelques termes repères :

  • 3 mois = 13 semaines de grossesse = 15 semaines d’aménorrhée
  • 6 mois = 26 semaines de grossesse = 28 semaines d’aménorrhée
  • 9 mois = 39 semaines de grossesse = 41 semaines d’aménorrhée = terme de la grossesse

Retrouvez notre calendrier de grossesse sur cette page.

Durant les 12 premières semaines TOUS les embryons font la même taille, au même terme. Ils ne sont pas encore influencés par la génétique et donc la taille de leurs parents. C’est pourquoi en mesurant l’embryon, (sa Longueur Cranio-Caudale (LCC)), on sait que telle longueur correspond à tel nombre de jours de grossesse. À partir de là on peut déterminer le terme de la grossesse. Ce terme est fiable à + ou – 3 jours.

Dans le cas où vous n’avez pas encore passé votre première échographie, utilisez notre calendrier de grossesse pour connaitre votre date d’accouchement estimée.

Pour un premier bébé, les mouvements fœtaux ne sont perçus par la maman qu‘à partir de 20/22 semaines d’aménorrhée. Les femmes qui ont déjà eu un enfant, le ressentent parfois un peu plus tôt, mais c’est variable. Différents éléments vont intervenir dans la perception des mouvements, à commencer par la position du bébé.

Mais la manière de percevoir ces mouvements est très
variable
 d’une femme à l’autre. Au début certaines mamans décrivent des battements d’ailes de papillon, d’autres de légers mouvements de frôlement interne, d’autres encore de petits
« gargouillis« , comme des bulles sous la peau, ces sensations sont donc les premiers mouvements de votre bébé.

Quoiqu’il en soit, ces premières sensations marquent une étape clé de la grossesse. C’est un moment riche en
émotion.

Au fur et à mesure qu’il grandira, les mouvements du bébé deviennent de plus en plus forts et réguliers. Plus tard, vous  pouvez percevoir les « coups de pied » et des petits soubresauts quand il aura le hoquet.

Vous ne remarquerez pas toute la journée ces mouvements de votre bébé. Vous les sentirez plus facilement quand vous
serez assise ou au repos. Et c’est pour cela que vous percevrez ces mouvements plus facilement le soir au moment du coucher.

Cependant, cela ne signifie pas que vous accoucherez obligatoirement ce jour-là.

La prématurité s’arrête à 37 semaines d’aménorrhée. Donc si vous accouchez entre 37 semaines et la date prévue de l’accouchement, votre bébé est considéré comme à terme.

Le plus souvent les maternités tiennent à la disposition des mamans, une liste de ce qu’il convient d’amener lors du  séjour. Le mieux est donc de contacter la maternité où vous pensez accoucher pour leur demander s’ils en ont une. Si tel n’est pas le cas, vous pouvez préparer :
Pour vous : 

  • Des tenues pour la journée (adaptées à l’allaitement si nécessaire)
  • Un savon doux pour votre hygiène intime
  • Des pyjamas ou chemises de nuit
  • Un nécessaire et du linge de toilette
  • Des slips ordinaires éventuellement à usage unique (en vente en grande surface)
  • Des bas ou chaussettes de compression, si vous en avez
  • Des coussinets d’allaitement (lavables ou à usage unique)
  • 2 Bouts de seins en silicone et 2 Coquilles « recueil-lait »
  • Un coussin d’allaitement si vous en avez un
  • Soutiens-gorges d’allaitement (à prévoir 1 taille et 1 bonnet au dessus de votre taille en
    fin de grossesse)
  • Des serviettes hygiéniques « spéciales nuit »

Pour votre Bébé :

  • peigne et 1 brosse à cheveux
  • 1 paquet de couches 2-5 kg
  • serviettes et gants de toilette
  • bodies taille 0-1 mois
  • 1 ou 2 brassières de laine (en fonction de la température)
  • pyjamas taille 0-1 mois
  • 6 paires de chaussons ou chaussettes
  • turbulette
  • draps housses
  • bavoirs
  • bonnet naissance

Prévoyez dans un petit sac à part pour le jour J de quoi laver, habiller et coucher votre bébé. Cela vous sera demandé en salle d’accouchement. Je vous conseille de laver le linge de bébé sans mettre d’assouplissant puis de le rincer abondamment avant de l’utiliser. Téléchargez notre liste pour la maternité que vous pourrez imprimer afin de cocher à chaque fois que vous mettez quelque chose dans la valise. Il n’y a pas de date précise pour préparer la valise de maternité, mais plus tôt vous le ferez moins vous risquerez d’être prise au dépourvu par l’arrivée des contractions. De plus, pensez à calculer vos congés maternité afin de mieux vous préparer à la sortie avec bébé.

Questions beauté

Il est difficile de répondre à cette question car les produits utilisés en coiffure tout comme en cosmétique sont très nombreux. Si certains seront sans risque pour la grossesse d’autres sont à éviter. Il faut en effet bien considérer qu’un passage sanguin par le cuir chevelu est possible.

C’est pourquoi, il est toujours préférable d’appliquer le principe de précaution et d’éviter l’utilisation de colorants, en particulier ceux contenant de l’ammoniac, principalement au 1er trimestre, mais également par la suite.

Vous pouvez aussi contacter le service consommateur du fabricant de ce colorant pour savoir s’il garantit l’absence de risque chez la femme enceinte.

Cette question est importante, car l’exposition directe aux rayons du soleil est à éviter et il convient de mettre de l’écran total à chaque fois que vous sortez si le soleil est important.

En effet, durant la grossesse, sous l’effet d’importantes modifications hormonales, l’organisme réalise une plus forte synthèse de mélanine. La mélanine est le pigment qui colore la peau. C’est ce qui provoque les taches sur le visage que l’on appelle le masque de grossesse, mais également la ligne brune sur le ventre ou la pigmentation des mamelons. Il est à la base plus ou moins visible selon les personnes, mais le soleil va accentuer ce phénomène.

Sachez, cependant, que si vous présentez déjà des taches sur la peau, certaines crèmes parviennent à le gommer légèrement mais de toute façon, elles disparaissent le plus souvent après l’accouchement.

Mais d’autre part le soleil est également déconseillé pour d’autres raisons. Comme toutes les sources de chaleur sur les jambes, il a tendance à augmenter les œdèmes des membres inférieurs (jambes gonflées) que l’on observe souvent durant la grossesse.

Cependant, rassurez-vous le soleil n’a en revanche aucune action directe sur le bébé.

N’oubliez pas de chouchouter votre peau durant ces 9 mois ! En effet, pendant la grossesse et après l’accouchement votre corps est soumis à de nombreux bouleversements qui ont des conséquences directes sur votre peau…

Côté beauté, il existe des produits spécifiques pour femmes enceintes, formulés sans huiles essentielles nocives et adaptées aux besoins des futures mamans. Le tout pour vivre pleinement votre maternité !

Côté maquillage, pour ne pas passer votre temps à scruter les étiquettes de vos produits à la recherche de parabènes et autres produits chimiques, pourquoi ne pas passer directement à un maquillage plus naturel ? Mascara, rouge-à-lèvres, fards à paupières et même fond de teint, vous trouverez tout ce dont vous avez besoin !

Pendant votre grossesse, mieux vaut être à l’aise dans vos baskets ! Alors évitez les talons hauts et les chaussures trop étroites, optez plutôt pour des modèles confortables. Préférez pour ça les talons fermes de 3-4cm maximum et les chaussures qui maintiennent bien la voûte plantaire.

Sneakers, derbies, boots… Vous trouverez toutes sortes de formes et de couleurs à associer à vos tenues habillées ou à vos vêtements décontractés ! Cela vous évitera de vous créer un mal de dos ou de genoux qui sont déjà très sollicités avec bébé dans votre ventre. Privilégiez des chaussures qui maintiennent vos chevilles pour être le plus confortable possible tout au long de la journée.

Questions bien-être

Rien ne contre-indique le couchage sur le ventre durant la grossesse. Toutefois, il n’est généralement pas choisi par les mamans car dès que le ventre commence à se développer, cette position peut être jugée inconfortable par les mamans. Cependant certaines femmes dorment sur le ventre toute la grossesse, cela ne pose aucun souci.

Pour le bébé quel que soit le terme, cela ne pose aucun problème. En effet, dans votre utérus, votre bébé est bien protégé. Votre enfant est à l’abri dans la poche des eaux. Pour mieux comprendre, imaginez une orange placée dans un ballon baudruche bien remplie d’eau, essayez maintenant d’écraser l’orange à travers le ballon, vous verrez que c’est très difficile. Votre bébé dans la poche des eaux est exactement comme l’orange.

Pour comprendre pourquoi on recommande généralement de se coucher sur le côté gauche, il faut savoir qu’en avant de la colonne vertébrale se trouve l’aorte et juste sur la droite la veine cave. À partir du moment où l’utérus a commencé à prendre du volume, lorsque la femme enceinte se couche sur le dos, l’utérus par son poids écrase ces gros vaisseaux et diminue donc la circulation du sang dans ces vaisseaux. C’est pourquoi souvent les futures mamans se rendent compte elles-mêmes que cette position leur est inconfortable.

La veine cave passant à droite, on comprend bien que c’est en étant sur le côté gauche que l’on dégage le mieux ces gros vaisseaux, d’où le fait que l’on recommande préférentiellement ce côté pour le couchage.

La constipation est un des maux fréquents mais anodins de la grossesse.
Cette constipation est due à un ralentissement des mouvements de l’intestin sous l’effet de l’hormone de la grossesse (la progestérone). Pour les femmes qui ont tendance à être déjà habituellement constipée la grossesse ne fera qu’amplifier les choses.Pour l’éviter, vous pouvez essayer de :

  • Boire de l’eau en quantité suffisante (au minimum 1,5 l/jour),
  • Augmenter votre ration alimentaire en fibres en privilégiant les céréales complètes, les légumes verts et des fruits en collation
  • Bouger suffisamment pendant la journée (1/2 h de marche quotidienne par exemple).
  • Augmenter votre quantité d’huile : colza pour le cru et olive pour le cuit
  • Boire un verre d’eau tiède + un filet de jus de citron au réveil (ce n’est pas forcément très tentant mais très efficace)
  • Mettre une bouillotte d’eau chaude sur votre foie au coucher

Si les troubles persistent, parlez-en bien sûr à la personne qui suit votre grossesse qui vous prescrira un traitement adapté et compatible avec la grossesse. Rappelez-vous que l’automédication, même de laxatifs, est fortement déconseillée pendant la grossesse.

Durant la grossesse, le changement des habitudes alimentaires lié aux nausées de début de grossesse, aux vomissements, aux remontées acides, aux envies ou aux dégouts de certains aliments peut perturber votre équilibre alimentaire et dentaire. L’équilibre acido-basique en bouche ainsi modifié peut  provoquer une faiblesse au niveau de la gencive ou de la dent. C’est pourquoi il est important de faire un examen dentaire au moins une fois pendant la grossesse.

En effet, contrairement à une idée reçue et bien que de nombreux dentistes soient parfois réticents, il n’y a aucune contre-indication aux soins dentaires durant la grossesse, même sous anesthésie locale. De nombreux anesthésiques locaux sont effectivement utilisables quel que soit le terme de la grossesse.

La pratique du sport n’est absolument pas contre-indiquée durant la grossesse. Bien au contraire, la pratique d’un exercice physique est recommandée aux femmes enceintes, et ce durant toute la grossesse.
Une étude a même montré que les femmes qui faisaient du sport pendant la grossesse avaient moins de risques d’accoucher prématurément.

Il n’y a pas de « quantité » de sport spécifique à recommander, car cela dépend des habitudes de chaque femme. La grossesse n’est, en effet, pas le moment de se mettre à une pratique sportive intensive pour une femme qui n’en fait jamais habituellement. Mais pour quelqu’un qui a l’habitude d’une certaine activité physique il n’y a pas lieu de tout arrêter. D’ailleurs, bien des sportives de haut niveau poursuivent leur entrainement, enceintes en l’adaptant durant leur grossesse.

Toutefois, il convient d’être raisonnable et de savoir « écouter » son corps. Ainsi si vous ressentez une fatigue importante ou si vous avez des contractions, il conviendra de diminuer l’intensité de vos efforts et d’éviter les abdominaux qui sont plus susceptibles de vous donner des contractions utérines.

Il convient également d’être prudente afin d’éviter tout traumatisme au niveau de l’abdomen. C’est pourquoi les sports de combats sont à éviter tout comme les sports collectifs, le tennis, le VTT, l’équitation, le roller, le ski, la plongée, le ski nautique, l’alpinisme… Bref tous les sports pouvant vous mettre en danger ou générer des contractions. De même il convient de laisser de côté les sports où vous risquez de tomber, ou de prendre un coup. Ainsi les sports collectifs sont également déconseillés.

Il est difficile de vous lister tous les sports, mais si la natation est une excellente pratique surtout sur le dos, la plongée sous-marine est à proscrire.

La marche et la natation sont les activités que vous pouvez débuter et que vous pourrez prolonger tout au long de la grossesse. Sachez écouter votre corps et arrêter quand il le demande.

De plus, il est fréquent que la grossesse avançant, les futures mamans ressentent des douleurs ligamentaires qui les limitent dans leurs mouvements. Il convient là encore d’être raisonnable et de ne pas forcer.

Ainsi, il est totalement possible et même recommandé de faire quelques étirements. Mais avec un gros ventre, c’est un peu moins simple.

Voici un exercice simple à réaliser :

  • Asseyez-vous sur un coussin sur le sol, les jambes croisées et le dos bien droit
  • Tout en gardant bien droite votre colonne, tournez le haut de votre torse vers la gauche
  • Posez la main droite sur votre cuisse gauche et la main gauche derrière-vous.
  • Restez 5 secondes dans cette position.
  • Faîtes la même chose de l’autre côté et répétez cette série 5 à 10 fois. Et surtout, pensez à bien respirer !

Vous pouvez aussi sans danger au cours du premier trimestre faire quelques petits abdominaux, c’est même recommandé pour limiter le mal de dos à partir du second trimestre et renforcer le muscle transverse soumis à rude épreuve durant la grossesse.

Un petit exercice :

  • Allongez-vous sur le dos, pieds à plat.
  • Inspirez, puis, en plaquant le dos au sol, expirez lentement. Vous allez sentir vos muscles abdominaux se contracter.
  • Maintenez la position 3 à 5 secondes et répétez.

Enfin, je vous recommande d’en parler lors de vos prochaines consultations avec la personne qui suit votre grossesse, pour qu’elle vous confirme que rien dans le déroulement de votre grossesse ne vous contre-indique personnellement certains exercices.

2 germes transmis par l’alimentation sont particulièrement à éviter durant la grossesse. Il s’agit du toxoplasme et de Listéria. Si vous n’êtes pas immunisée contre la toxoplasmose, il vaut mieux éviter de manger :- la viande crue ou peu cuite (carpaccio, steak tartare…)- les viandes fumées ou marinées (gibier)Concernant les légumes, les fruits et les herbes que vous consommez, la règle de base consiste à les laver très soigneusement afin d’enlever tout résidu de terre, ainsi que de peler les fruits.

La listériose due à Listeria est une maladie rare mais grave lorsqu’elle survient au cours de la grossesse. Listeria est une bactérie présente au niveau du sol, de la végétation et dans l’eau, capable de se multiplier à 4 °C, mais sensible à la chaleur. Elle peut se retrouver dans des aliments d’origine végétale ou animale.

Pour prévenir une listériose, il vaut mieux éviter de manger :

  • Les fromages au lait cru, à pâte molle à croûte fleurie (type camembert, brie), à croûte lavée (type munster, pont-l’évêque) et les fromages râpés industriels. Les fromages qui peuvent être consommés en toute sécurité sont les fromages à pâte pressée cuite (type abondance, beaufort, comté, emmental, gruyère, parmesan) et les fromages fondus à tartiner. La croûte de tous les fromages doit être enlevée. Tous les autres fromages présentent des risques limités ;
  • Certains produits de charcuterie consommés en l’état (sans cuisson ou recuisson avant consommation), notamment rillettes, pâtés, foie gras, produits en gelée ;
  • Les produits d’origine animale consommés crus ou peu cuits : viandes, coquillages, poissons crus (sushi, surimi et tarama) et fumés (saumon, truite) mais également le jambon cru fumé type jambon de Bayonne.

Quelques précautions supplémentaires :

  • Limiter la consommation de foie ainsi que des produits à base de foie car ces derniers présentent une teneur élevée en vitamine A qui peut représenter un risque pour le fœtus.
  • Éviter de consommer des poissons présentant une concentration élevée en méthylmercure (substance dangereuse pour le fœtus), tels que l’espadon, le marlin ou encore le siki.
  • Limiter la consommation d’aliments à base de soja ; pas plus de un par jour et éviter la consommation de compléments alimentaires contenant des phyto-œstrogènes.

De plus, la consommation de boissons ou d’aliments contenant de la caféine doit être limitée. Il s’agit entre autres du café, du thé, ou des boissons énergisantes. Je vous recommande alors de ne pas dépasser l’équivalent de 3 tasses par jour car il est possible qu’au-delà, votre bébé ait une accélération de ses battements cardiaques.Enfin, l’alcool est un toxique pour le fœtus et doit être complètement supprimé pendant la grossesse. Vous pouvez suivre ce lien qui vous donnera un grand nombre d’informations sur votre alimentation.

La prise de poids pendant votre grossesse est progressive et va dépendre de l’indice de masse corporelle (IMC) en dehors de la grossesse. Il convient donc de se rapporter au tableau suivant pour connaitre la prise de poids en fonction de votre IMC : 

IMC (Kg/m²)

Prise de poids pendant la grossesse (Kg)

Prise de poids moyenne par semaine (Kg)

<18,5

12,5 à 18

0,51

18,5 à 24,9

11,5 à 16

0,42

25 à 29,9

7 à 11,5

0,28

>30

5 à 9

0,22

 

Mais durant la première moitié (donc jusqu’à 20 semaines d’aménorrhée), le gain de poids est modéré, soit de 4 à 5 kg environ.

Pendant la seconde moitié, la prise de poids est plus importante, profitant essentiellement à la croissance du fœtus et du placenta. Il faut essayer de ne pas dépasser 2 kg par mois.

Je vous conseille de faire 3 repas principaux et 1 ou 2 collations par jour en répartissant sur votre journée :

  • 1 ou 2 portions de viande, poisson ou œufs,
  • du pain ou des sucres lents (pâtes, riz, pommes de terre) à chaque repas,
  • au moins 5 portions de fruits et légumes,
  • 2 à 3 portions de lait ou des produits laitiers.

La collation est importante car elle diminue les compulsions alimentaires et les fringales de fin d’après-midi. C’est pourquoi, en plus de vos repas, il est possible de prendre un fruit, un produit laitier, du pain ou des produits céréaliers sans sucre, en guise de goûter.Occasionnellement, vous pourrez consommer des aliments plaisirs tels que des pâtisseries et autres confiseries. En revanche, il est important de limiter la consommation en sel et en graisses ajoutées.Enfin, essayez de boire beaucoup (au moins 1,5l d’eau) et de faire au moins 30 mn de marche par jour (même en plusieurs fois).

La composition des produits d’entretien est souvent source d’inquiétudes pour les futures mamans. Et si vous optiez pour un ménage plus naturel ?

En effet, il existe des solutions écologiques (et économiques !) pour entretenir votre intérieur. Voici quelques incontournables à toujours avoir dans vos placards :

  • Le vinaigre blanc permet entre autres de dégraisser, détartrer, désinfecter et désodoriser. Une alternative : le jus de citron qui présente quasiment les mêmes propriétés.
  • Le savon de Marseille ou le savon noir sont des alliés de choc pour dégraisser et détacher aussi bien le linge que vos sols.
  • Le bicarbonate de soude est un indispensable du ménage écologique et peut être utilisé pour blanchir le linge, détartrer ou encore nettoyer une tache.

N’hésitez pas à regarder les pictogrammes sur les produits que vous avez déjà chez vous ou que vous voulez acheter ! Privilégiez des produits naturels et sains pour nettoyer votre intérieur.

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AVIS IMPORTANT

Le Laboratoire Gallia encourage l'allaitement maternel au moins jusqu'aux 6 mois de l'enfant en accord avec les recommandations de l'OMS. En effet le lait maternel est l'aliment le mieux adapté aux besoins spécifiques des bébés. Par ailleurs, la réglementation interdit aux industriels de l'alimentation infantile de communiquer sur leurs laits pour nourrisson (0-6 mois). Consultez votre médecin.

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